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Disappointment Love Sex

We are made of dreams

« Peut-être que je rêve debout… Elle me fait penser à la musique… Son visage… On est arrivés à l’époque des hommes doubles… On n’a plus besoin de miroir pour parler tout seul… Quand Marianne dit Il fait beau, rien d’autre, à quoi elle pense ? D’elle je n’ai que cette apparence disant Il fait beau, rien d’autre… À quoi bon expliquer ça ? Nous sommes faits de rêves et les rêves sont faits de nous… Il fait beau mon amour dans les rêves, les mots et la mort. Il fait beau mon amour. Il fait beau dans la vie. »

Pierrot le fou, 1965

« Et nous sommes de l’étoffe même dont les rêves sont faits. […] Quand tu dis qu’il fait beau, à quoi donc penses-tu ? J’entends qu’il fait beau, c’est tout. Je n’ai de toi que cette apparence, ce voile. […] À quoi bon expliquer cela, si n’est la vie autre étoffe que des rêves ? […] Il fait beau, mon amour, dans les rêves, les mots et la mort. Et la vie ? Il fait beau, mon amour, il fait beau dans la vie. »

Aragon, La Mise à mort, 1965, p. 130-133

Godard, Belmondo
Pierrot le fou (1965)

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Birthday, aging

In the middle of the journey of our life

Nel mezzo del cammin di nostra vita

Mi ritrovai per una selva oscura…

Dante, La divina commedia, canto I

Jarmusch
Night on Earth (1991)

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Excuses, justification

My poetry only in Japanese. No translation

— Sometimes an empty page presents more possibilities.

— I guess you really like poetry then?

— I breathe poetry.

— So you write poetry?

— Yes… My notebooks.

— Oh, yeah.

— My poetry only in Japanese. No translation.

— Poetry in translations is like taking a shower with a raincoat on.

Jarmusch, Driver
Paterson (2016)

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Disappointment Refusal

Poetry in translation is like taking a shower with a raincoat on

This metaphor is usually used in a different context : “Some men claim that using a condom is like taking a shower with a raincoat on ” (Nass, Libby, Fisher, Sexual Choices: An Introduction to Human Sexuality, 1984, p. 366)

Jarmusch
Paterson (2016)

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Congratulations, compliments Good News Surprise, wonder

The Louisville Courier-Gazette wrote a poem about you boys

More baths

Fleischer, Marvin, Ron Howard
The Spikes Gang (1974)

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Happiness, satisfaction Surprise, wonder

Un dictionnaire !

Miss Pinkerton proceeded to write her own name, and Miss Sedley’s, in the fly-leaf of a Johnson’s Dictionary – the interesting work which she invariably presented to her scholars on their departure from the Mall.

Thackeray, Vanity Fair, chap. I


Mamoulian, Miriam Hopkins
Becky Sharp (1955)

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Refusal

Peace and quiet is for libraries


Mankiewicz, Bette Davis
All About Eve (1950)

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Work

Why are you reading? — It’s my job

Philosopher Brice Parain (1897-1971), in a scene which illustrates his very idiosyncratic way of reading the French classics. See next.


Godard
Vivre sa vie (1962)

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Uncategorized

Have you read The Three Musketeers?

In a scene of Scola’s We All Loved Each Other So Much, Gianni (Gassman) is amused when Luciana (Sandrelli) declares The Three Musketeers hard to read. See next.

Godard, Karina
Vivre sa vie (1962)

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Excuses, justification

This is really in Twenty Years Later

Wrong again : Porthos’s death occurs in Le Vicomte de Bragelonne, chapter CCLVI : La mort d’un titan). See next.


Godard, Brice Parain
Vivre sa vie (1962)

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Get well soon, health

The first time he thought, it killed him

Pour expliquer à Nana (Anna Karina) les dangers de la réflexion, Brice Parain réécrit à sa manière la mort de Porthos. Voir la scène du film.


Godard
Vivre sa vie (1962)

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Welcome

Chevalier de Seingalt

La rencontre de Restif de la Bretonne et du chevalier de Seingalt (Casanova) est un pur produit de l’imagination de Scola. En dépit de la promesse que Restif fait, en échange d’une place dans la désobligeante (voiture à une place) de Casanova, celui-ci n’est pas mentionné dans les “Nuits révolutionnaires” ; pas plus que Restif n’est cité dans l’Histoire de ma vie. Peut-être inspirée par cette scène, Chantal Talagrand a imaginé une correspondance entre les deux hommes (Mémoires d’oubli. Restif & Casanova 1789-1798, 2018).


Scola, Mastroianni, Barrault
La Nuit de Varennes (1982)

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Welcome

Nicolas Edmé Restif de la Bretonne


Scola, Mastroianni, Barrault
La Nuit de Varennes (1982)

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Congratulations, compliments

That’s good. You’re right to love books


Truffaut, Denner
L’Homme qui aimait les femmes (1977)

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Happiness, satisfaction

There’s nothing more satisfying than seeing your own book published. Nothing


Truffaut
L’Homme qui aimait les femmes (1977)

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Disappointment Inspirational, advice

It’s almost impossible to get a first book published


Truffaut
L’Homme qui aimait les femmes (1977)

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Disappointment Surprise, wonder

A library without books


Truffaut
L’Homme qui aimait les femmes (1977)

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Uncategorized

Fantômette and the Witch’s Island. — Is it good?

Juliette (Frédérique Jamet) lit Fantômette et l’île de la sorcière de Georges Chaulet, Bibliothèque rose, 1975

Truffaut
L’Homme qui aimait les femmes (1977)

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Condolences, consolation Inspirational, advice

Les Illusions perdues. Have you read that?

Guy Decomble recommande à Gérard Blain un roman de Balzac qui, comme Les Cousins, raconte l’histoire d’un jeune provincial qui arrive à Paris.

Chabrol, Blain
Les Cousins (1959)

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Inspirational, advice

I tell them, “Read Dostoyevsky. He addresses all your concerns”

Chabrol
Les Cousins (1959)

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Disappointment

A life time isn’t enough with all there is to read, yet they waste their time


Chabrol
Les Cousins (1959)

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Uncategorized

Il lit Rousseau et Voltaire

Demy
Lady Oscar (1978)

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Work

Children’s books


Truffaut, Léaud, Jade
L’Amour en fuite (1979)

Categories
Welcome

Je suis Orgueil et Préjugé de Jane Austen

Truffaut
Fahrenheit 451 (1966)

Categories
Congratulations, compliments

So you’re a novelist like Baudelaire

Truffaut
Domicile conjugal : tournage (1970)

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Sadness Split ups

“L’espace d’un matin”


Visconti, Antonelli
L’innocente (1976)

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Disappointment Good News Jealousy, envy Sadness Split ups

“L’espace d’un matin”

“Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin.”

Malherbe, “Consolation à M. du Périer sur la mort de sa fille

 


Visconti, Giannini (Malherbe)
L’innocente (1976)

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Uncategorized

All my knowledge comes from books, and I’d just finished a novel


Lubitsch, Stewart, Sullavan
The Shop Around the Corner (1940)

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Disgust, dislike Surprise, wonder

How do women stand it? Naked men are repulsive

Antoine : Si j’étais une femme, je pourrais pas supporter de voir un homme à poil, je trouve ça vraiment dégoutant.

Christine : Pas tous.

Truffaut, Jade
Domicile conjugal (1970)

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Inspirational, advice

ESCAPE

On both sides of the fictitious Escape, the books on the shelf are : Methods of Criminal Investigation; James B. Connoly, Coaster Captain (a Tale of the Boston Waterfront), 1927; Frank Swinnerton, Sketch of a Sinner, 1929; ; Ford Maddox Ford, The Rash Act, 1933; Conquerors of Time; Bad Company (film de Tay Garnett pour RKO, 1931), inspiré par Jack Lait, Put on the Spot, 1930.

Otto Kruger presently threatens Robert Cummings by pointing at another book: The Death of a Nobody, which is a translation of Jules Romains’ Mort de quelqu’un (1911).


Hitchcock
Saboteur (1942)

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Condolences, consolation

Between grief and nothing, I will take grief

Patricia : Tu connais William Faulkner ?
Michel : Non…, qui est-ce ? Tu as couché avec lui ?
Patricia : Mais non, mon coco.
Michel : Alors je me fous de lui… Enlève ton jersey.
Patricia : C’est un romancier que j’aime bien. Tu as lu Les Palmes sauvages ?
Michel : Je te dis que non… Enlève ton chandail.
Patricia : Écoute. La dernière phrase, c’est très beau : « Between grief and nothing. I will take grief. » Entre le chagrin et le néant, je choisis le chagrin… Et toi, tu choisirais quoi ?
Michel : Le chagrin, c’est idiot. Je choisis le néant. C’est pas mieux, mais le chagrin, c’est un compromis. Faut tout ou rien.

 

Patricia cite la dernière phrase de l’avant-dernier chapitre de  If I Forget Thee, Jerusalem de Faulkner, d’abord publié sous le titre The Wild Palms (Les Palmiers sauvages) ; on peut voir le livre sur la table de nuit de Patricia dans sa chambre de l’hôtel de Suède.

Godard, Seberg, Belmondo.
À bout de souffle (1960)

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Love

No drama so perilous or magnetic No detail can make our love pathetic

“Notre histoire est noble et tragique

Comme le masque d’un tyran

Nul drame hasardeux ou magique

Aucun détail indifférent

Ne rend notre amour pathétique”

(Apollinaire, “Cors de chasse“)

 


Godard, Belmondo, Seberg.
À bout de souffle (1960)

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Work

You worked in bed, like Marcel Proust

(Voir VF)

Hawks, Bacall, Bogart
The Big Sleep (1946)

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Uncategorized

J’échange un livre contre des cigarettes


Milestone, Liz Scott
The Strange Love of Martha Ivers (1946)

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Congratulations, compliments

Elle avance en beauté comme la nuit, sans nuages et remplie d’étoiles

“She walks in beauty, like the night

Of cloudless climes and starry skies;

And all that’s best of dark and bright

Meet in her aspect and her eyes.”

(more Byron)

Hitchcock, Laughton, O'Hara.
Jamaica Inn (1939)

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Congratulations, compliments

Nous estimons que c’est un chef-d’œuvre


Brooks, Mostel, Wilder
The Producers (1967)

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Happiness, satisfaction Sadness

How depressing


Carné, Arletty
Les Enfants du paradis (1945)

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Love Surprise, wonder

People love that way in books, in dreams


Les Enfants du paradis (1945)

Categories
Reproach, rudeness Work

Quiet! I’m writing!


Godard, Karina
Pierrot le fou (1965)

Categories
Excuses, justification

Please… your dictionaries will disturb me!


Renoir, Gabin, Fresnay
La Grande Illusion (1937)

Categories
Congratulations, compliments

Quelle nourriture intellectuelle vous avez apportée à notre club


Kubrick, Winters, Sellers
Lolita (1961)

Categories
Surprise, wonder

Dumas, dur ?

Scola, Gassman
C’eravamo tanto amati (1974)

Categories
Thank you

Je lis le livre que tu m’as donné. Vachement dur !

Scola, Gassman, Sandrelli
C’eravamo tanto amati (1974)

Categories
Good News Inspirational, advice Love

Liebe. Love


Faust (1926)

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Uncategorized

Crois-le ou non, j’ai étudié la poésie française du XIXe siècle

Pour impressionner Andie MacDowell, Bill Murray va citer quatre vers de la  “La Bourrée du célibataire” de Jacques Brel :

 

“La fille que j’aimera

Sera comme bon vin

Qui se bonifiera

Un peu chaque matin”

(voir la scène)


Ramis, Murray, MacDowell
Groundhog Day (1993)

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Uncategorized

J’ai étudié la poésie française du XIXe siècle

Groundhog Day (1993)

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Sadness

“My youth was but a gloomy storm…”

Delphine Seyrig quotes Baudelaire :

“Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,

Traversé çà et là par de brillants soleils”

(Les Fleurs du mal, “L’Ennemi”, 1857)


Chantal Akerman, Delphine Seyrig
Jeanne Dielman, 23 rue du Commerce (1975)

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Disappointment

Your quest of the absolute led you straight to a zero

Antoine Doisnel a plagié la fin de La Recherche de l’absolu de Balzac (1834)

 


Truffaut
Les Quatre Cents Coups (1959)

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Uncategorized

Puis-je demander si vous aussi êtes un poète ?


Jarmusch
Paterson (2016)

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Refusal Reproach, rudeness

Well, Granpa wouldn’t wipe his shoe on that old storyteller


Welles
The Magnificent Ambersons (1942)