Category: Condolences, consolation
Je reviendrai
These executions will be a perfect tonic for the entire division. There are few things more fondamentaly encouraging and stimulating that seeing someone else die.
Guy Decomble recommande à Gérard Blain un roman de Balzac qui, comme Les Cousins, raconte l’histoire d’un jeune provincial qui arrive à Paris.
Je ne vous envie pas
Patricia : Tu connais William Faulkner ?
Michel : Non…, qui est-ce ? Tu as couché avec lui ?
Patricia : Mais non, mon coco.
Michel : Alors je me fous de lui… Enlève ton jersey.
Patricia : C’est un romancier que j’aime bien. Tu as lu Les Palmes sauvages ?
Michel : Je te dis que non… Enlève ton chandail.
Patricia : Écoute. La dernière phrase, c’est très beau : « Between grief and nothing. I will take grief. » Entre le chagrin et le néant, je choisis le chagrin… Et toi, tu choisirais quoi ?
Michel : Le chagrin, c’est idiot. Je choisis le néant. C’est pas mieux, mais le chagrin, c’est un compromis. Faut tout ou rien.
Patricia cite la dernière phrase de l’avant-dernier chapitre de If I Forget Thee, Jerusalem de Faulkner, d’abord publié sous le titre The Wild Palms (Les Palmiers sauvages) ; on peut voir le livre sur la table de nuit de Patricia dans sa chambre de l’hôtel de Suède.
The poor dope, he always wanted a swimming pool. Well, in the end Joe Gillis got himself a pool — only the price turned out to be a little high
Où sont-ils les amis, les copains?
Où sont-ils tous mes vieux bals musette?
Leur javas au son d’l’accordéon?
Où sont-ils tous mes r’pas sans galette?
Avec un cornet d’frites à dix ronds
Où sont ils donc?
(Lucien Carol, André Decaye, Vincent Scotto, ” Où est-il donc ? “)