Le monde juge bien des choses, car il est dans l’ignorance naturelle, qui est le vrai siège de l’homme. Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L’autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu’ils ne savent rien et se rencontrent en cette même ignorance d’où ils étaient partis. Mais c’est une ignorance savante, qui se connaît. Ceux d’entre‑deux, qui sont sortis de l’ignorance naturelle et n’ont pu arriver à l’autre, ont quelque teinture de cette science suffisante et font les entendus. Ceux‑là troublent le monde et jugent mal de tout. Le peuple et les habiles composent le train du monde, ceux‑là le méprisent et sont méprisés. Ils jugent mal de toutes choses, et le monde en juge bien. (Pascal, Pensées, Raison des effets)
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Je peux fumer ?
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Du lait et deux morceaux de sucre
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He is far more glib of tongue
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Too dark, it’s like bloody fingers
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You must be a master, not a slave
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Liar’s lips
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Lie to me
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Cup, cup, cup, cup, of, of, of, of
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Ça s’arrête quand on décroche !
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Joué au baccara à Biarritz
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Ça représente le Ciel
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Et d’après vous ?
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Bien sûr
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Je le sais
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Comment est sa gorge ?
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Allons, rentrez chez vous
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Rappelez-moi son nom
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Understand?
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French
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Il y a un an. À Paris
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